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IL FAUT BEAUCOUP AIMER LES HOMMES

d'après le roman de Marie Darrieussecq (POL Editeur)

création septembre 2016

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SYNOPSIS

Il faut beaucoup aimer les hommes est un roman, une fiction, une histoire d’amour. Solange est blanche, Kouhouesso est noir. C’est un roman sur l’amour brûlant, sur l’amour passion, sur un amour douloureux et asymétrique : elle ne regarde que lui, lui regarde ailleurs. Il a un grand projet. Il veut réaliser l’adaptation cinématographique de la nouvelle de Conrad, Au coeur des ténèbres. Et partir tourner le film en Afrique. La scène se passe à Los Angeles, ils sont acteurs, tous les deux. Il veut sortir des studios d’Hollywood et plonger dans la forêt.
Pour la première fois, Das Plateau s’empare de l’écriture de Marie Darrieussecq et de cette oeuvre immense qui parle d’amour et de racisme, du féminin et du masculin, de la manière dont l’histoire des peuples s’immisce à l’intérieur de l’histoire des hommes.


 

PRESSE

 

“Lorsque Céleste Germe dit, aux micros d’Une saison au théâtre, qu’elle travaille l’élasticité, elle ne dit pas tout.
Elle ne dit pas le brio avec lequel elle s’empare du théâtre, (texte, acteur, musique, plateau, dé- cor, durée) comme d’une pâte à modeler qu’elle reconfigure à volonté.
Elle ne dit pas les choix radicaux qu’elle est capable d’opérer lorsqu’elle le juge nécessaire, rompant dans le flux de la narration scénique pour introduire des variations de forme qu’on n’anticipe jamais. Elle ne dit pas non plus la sublime beauté du plateau (jamais vu Théâtre Ouvert à ce point drapé d’or).
Elle ne dit pas enfin que vont claquer à nos oreilles des phrases de Marie Darrieussecq qui prennent, dans le cours du spectacle, un éclat insupportable. La lente chute de Solange, l’héroïne, dans l’aliénation, toute entière résumée par ce mot : “ le désir est une forme de l’enfer”.
Bref, Céleste Germe, n’avait qu’une demi-heure pour parler aux micros d’Une Saison au théâtre et c’est clair que 30 mn de plus auraient été utiles pour pouvoir explorer avec elle les étendues qu’elle fait apparaitre lorsqu’elle met en scène. Il y a dans le rapport qu’elle entretient au plateau quelque chose de l’ordre du défi, comme un pari qu’elle aurait lancé à la scène qui lui fait face : “à l’impossible tu ne me tiendras pas”.
C’est clair. Le pari est gagné haut la main. Allez voir, ce n’est pas si souvent que le gant est relevé de cette manière-là.”

Joëlle Gayot, France Culture, Une saison au théâtre

 
 

“Les deux acteurs se relaient sur scène, chacun dans leur monde, mais de plus en plus habités par la langue charnelle, désespérée, tranchante, de Darrieussecq. Lui, l’acteur noir (Cyril Gueï, énigmatique et pourtant solidement ancré) ; elle, l’actrice blanche (Maëlys Ricordeau, pilier du collectif), qui nous offre à la fin un moment de déréliction rare au théâtre”

Emmanuelle Bouchez, Télérama

“Déployant un univers théâtral qui donne à la fois une impression de recherche et d’artisanat, les jeunes créateurs confèrent des teintes très sensibles aux troubles intimes et aux perspectives politiques qu’engage cette histoire. Tout cela passe par un rapport flottant au temps de la représentation. Des silences traversent le spectacle. Des échappées musicales. Toutes sortes de décalages et d’évidences. Une longue incursion en caméra subjective nous transporte sur les routes du Cameroun. Il faut beaucoup aimer les hommes révèle, aussi, la présence profonde, touchante, de Cyril Gueï et Maëlys Ricordeau. Ensemble, ils donnent corps à toutes les pulsations que met en jeu ce voyage en terre d’altérité.”
Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse

“Théatre ou cinéma, on ne sait plus bien, tant les effets scéniques sont maîtrisés, la musique et le jeu des acteurs surprenants. En tous cas, une belle réussite.”

Edith Rappoport, Théâtre du Blog

 

"L'Afrique côté Cameroun. Le cinéma côté Los Angeles. Deux mondes et deux comédiens de Hollywood. Un spectacle passionnant adapté du roman de Marie Darrieussecq 'Il faut beaucoup aimer les hommes".
« j'ai tremblé d'amour, pleuré d'amour, et puis après .. il n'est rien resté, que la rivière ». C'est du Jean-Luc Godard, un commentaire piquant que l'on peut lire dans son « Éloge de l'amour » (P.O.L) publié autour de l'année 2000. Pourquoi cette citation, ici ? Parce qu'il y a une certaine façon de voir le monde, par sa brutalité notamment, que l'on retrouve entre le grand Godard et la nom moins pertinente Marie Darrieussecq dont le roman « Il faut beaucoup aimer les hommes » (un titre qu'elle a joliment pioché d'une citation de Marguerite Duras) est actuellement montée en version théâtrale -et de belle façon- à Théâtre Ouvert à Paris, dans une mise en scène et une réalisation très pertinente, signée Céleste Germe. (…) La parole est très subtile dans cette équipe de Das Plateau. Les quelques changements de décors et d'images aussi ne sont pas neutres dans le jeu des sentiments et des passions que traversent les amants. C'est subtile comme le titre, « Il faut beaucoup aimer les hommes ». Une belle et subtile réussite."

Jean-Pierre Bourcier - Rue du Théâtre, sélection "coup de coeur"

 

ÉQUIPE ET PRODUCTION

Il faut beaucoup aimer les hommes d'après le roman de Marie Darrieussecq - texte édité chez POL

Conception et écriture du projet Das Plateau
Jacques Albert - Céleste Germe - Maëlys Ricordeau - Jacob Stambach


Mise en scène et réalisation Céleste Germe
Texte additionnel et scénario Jacques Albert
Composition musicale et direction du travail sonore Jacob Stambach
Avec Cyril Guei et Maëlys Ricordeau
Scénographie James Brandily
Création lumière, régie générale, régie lumières Olivier Tessier
Création lumières vidéo Robin Kobrynski
Régie son et image plateau Adrien Kanter
Chef opérateur image Diego Governatori
Montage image David Daurier
Ecriture et direction du choeur Elisabeth Wood (Berlin)
Régisseur général tournage Patrick Epapé (Cameroun)
Assistante à la mise en scène
Audrey Cavelius
Administration, production, diffusion Emilie Hénin et Esther Krier (Bureau Formart)

 

Production Das Plateau
Coproductions et résidences Comédie de Reims - Centre Dramatique National, CNDC-Théâtre Ouvert avec le soutien de la Région Ile-de-France, Centre Dramatique National d’Orléans / Loiret / Centre, Pôle Culturel d’Alfortville, Centre Boris Vian – Les Ulis

Soutien en résidence La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée, Montévidéo, Marseille / Festival Actoral, Le Carreau du Temple.

Avec l’aide à la production de la DRAC Île-de-France, le soutien de la Ville de Paris, la participation du DICRéAM, le soutien du Conseil départemental du Val-de-Marne dans le cadre de l’aide à la création, le soutien d’Arcadi Île-de-France, le soutien du Fonds de dotation POROSUS. Ce texte a reçu l’Aide à la création du Centre national du Théâtre.

Remerciements Théâtre Nanterre-Amandiers, Compagnie AsaNIsiMAsa, Félicie Paurd-Maurel, Clémence Boudot, Pierre Bariaud, Gaël Zaks, Valéry Schatz, Alexandre Pavlata, Julian Eggerickx, Logan Sandridge, Stephane Effa, Nina, Sarah et Germaine Bilong, Madeleine Mamende, Jean-Jacques Brumachon, Sophie Albert, Hélène Helfer Aubrac, Josselin Robert, Naruna Kaplan.


Projet aidé par la commune des Ulis. Das Plateau est artiste associé au Carreau du Temple et à la Comédie de Reims, est accueilli en résidence au Pôle Culturel d’Alfortville et membre du collectif de compagnies 360.

CALENDRIER

Saison 2017-2018
4 mai 2018 : Espace Culturel Boris Vian - Les Ulis
23 au 25 novembre 2017 : Théâtre National de Bretagne - Festival Mettre en Scène


Saison 2016-2017
13 avril 2017 : Espaces Pluriels, Scène Conventionnée Danse-Théâtre à Pau

4 - 7 janvier 2017 : Centre Dramatique National d’Orléans / Loiret / Centre

6 - 14 décembre 2016 : La Comédie de Reims, CDN

26 novembre 2016 : La Ferme du Buisson, Scène Nationale de Marne-La-Vallée

18 novembre 2016 : Pôle Culturel d’Alfortville, dans le cadre des Théâtrales Charles Dullin

15 septembre - 8 octobre 2016 : Création à Théâtre Ouvert - Paris




 

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